3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 01:47

Salut à tous !! Non, nous ne sommes pas morts, juste nous travaillons !! Du coup, plus trop de temps pour le blog. Mais heureusement, Pat l'aventurière et l'écrivaine nous a concoctés un petit résumé de leurs derniers jours en République Dominicaine.

A toi l'antenne pat !

 

" Mardi 4 janvier, il fait chaud, environ 30 °(eh oui, pour un 4 janvier, fait chaud !)

Pendant qu’Amandine et Antoine bossent, Yves et moi revenons à pied de chez Myriam vers l’appartement, on traverse le parc du Musée d’art moderne.

 

St Domingue 2011 (1)

 

St Domingue 2011 (20)

 

 

Mercredi 5 janvier, visite de la zone coloniale, beau quartier très touristique, vestiges des constructions espagnoles (la plus vieille église des Amériques, le plus vieux monastère des Amériques, etc…). Visite du panthéon où sont enterrées les célébrités du pays, avec un décor étonnant (une grille composée de croix gammées, cadeau d’Hitler à son copain Trujillo, dictateur de l’époque en République dominicaine et un lustre offert par Franco au même Trujillo…)

Amandine qui croiserait un pote en pleine forêt amazonienne, croise un pote par hasard dans les rues, Alex, qui travaille en Haïti avec des enfants.

 

St Domingue 2011 (64)

 

Galette des rois chez Fanny, pour retrouver un peu de notre vieille Europe !

Soirée base-ball, sport national ici, beaucoup d’ambiance bon enfant, on suit à peu près le jeu, grâce aux explications fournies par Aurélien et Antoine. L’occasion de voir qu’au moment de l’hymne national, tout le monde arrête ses activités, main sur le cœur.

 

St Domingue 2011 (104)

 

Jeudi 6 janvier, on accompagne Amandine à l’Alliance Française, et on revient Yves et moi par le Malecon, route qui longe la mer,

choix 1 : ou on suit la route et là on risque d’être asphyxié par la pollution et /ou écrasé par les fous du volant

choix 2 : ou on longe les rochers et là on patauge dans les détritus divers avec vue sur la mer et ses déchets flottants. On fait un peu des 2 et on prend pour un bout de chemin, le métro, havre de calme et de propreté, ce qui contraste brutalement avec les rues au-dessus.

 

St Domingue 2011 (145)

 

Vendredi 7 janvier, après une journée à l’ombre, on va le soir sur le Malecon dans un resto « Adrian Tropical » avec terrasses au-dessus de l’eau, comme il fait nuit, on ne voit pas trop les détritus…On y mange des mofongo (spécialité à base de banane ), c’est bon !

 

Samedi 8 janvier, visite de l’hôtel Frances où travaille Antoine et visite d'un autre hôtel qui dépend aussi du groupe Accor le « Nicolas de Ovando », hôtel hyper luxueux (1500 euros la nuit pour certaines chambres), on boit un bon cocktail (offert) au bord de la piscine.

On part de St Domingue en voiture, dans la chaleur. Après un trajet à haute dangerosité. Y sont fous ces Dominicains aussi bien au volant que comme piétons ! Admirez un spécimen très courant de véhicule qui circule dans ce pays !

 

bayahibe 3

 

mais heureusement Antoine maîtrise bien, on arrive sains et saufs à Bayahibe, petit village touristique mais authentique, et inversement. On s’installe dans un bel appartement à la Villa Iguana, tenus par des Allemands. Resto en bord de mer, sympa et bon, on est accosté par Jean, peintre local, haïtien, bourré et bavard, qui appelle Yves Louis 14 (ah, le rhum ça fait de l’effet !) 

 

bayahibe 8

 

Dimanche 9 janvier, journée plage, belle mer chaude, je me baigne (si si !!!), plage avec de l’ombre (génial !). Une journée calme et très « vacances aux Antilles » !

 

bayahibe 4

 

bayahibe 5

 

Le soir, après resto italien pas sympa, on va sur une petite plage, séances photos. Super moment.

 

bayahibe

 

Lundi 10 janvier, on va à Dominicus, village artificiel, beaucoup de Français et d’Italiens, tout ce à quoi on a échappé jusque là, la fausse République Dominicaine, ses faux artisans, ses belles rues propres… bref qu’est-ce qu’on va faire dans cette galère, acheter des cigares tout simplement, dans une boutique française, où on nous explique comment se fabrique un vrai cigare.

 

bayahibe 6

 

On part vers Higüey , on mange dans un petit resto où on est accostés par deux gamins mendiants dont un au regard de tueur, celui qu’il sera sans aucun doute un jour, impressionnant et terrible ! Amandine et Antoine nous accompagnent jusqu’à la guagua, qui va nous conduire jusqu’à Punta Cana. On y arrive sains et saufs (Dieu doit être avec nous, ). Départ vers 19h30,

 

bayahibe 7

 

Fin d’un séjour passionnant, inoubliable, superbement organisé par nos 2 globe-trotters. Un grand merci à eux pour cette belle aventure !"

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 13:25

chil

 

2 petits jours dans la capitale et nous voilà à nouveau sur les routes, cette fois-ci direction sud-ouest, aux alentours de Barahona. Le village s'appelle La Cienaga et a développé, dans cette région peu touristique, un tourisme communautaire, c'est-à-dire un tourisme profitant à tous les villageois et fondé sur la valorisation et le respect de la nature, les coutumes, le folklore local, etc ... On est donc accueillis par une troupe de musiciens reprenant des chants haïtiens et dominicains à l'aide d'instruments traditionnels. Le plus célèbre de ces instruments et le plus répandu dans le pays rappelle une râpe à fromage sur laquelle ils font glisser, en rythme évidemment, un frottoir. Nous, on l'appelle la râpe à fromage mais en fait, cet instrument a un vrai nom : guira. Sur youtube, y a des vidéos de joueurs de guira.

En tout cas, on est bien accueillis et pour ne rien gâcher, les paysages sont splendides :

 

La Cienaga (25)

 

Le principe de ce tourisme communautaire, c'est d'en faire vivre les habitants du village. Par conséquent, pas d'hôtel ici, on dort chez l'habitant ! On nous présente à nos hôtes, une famille comprenant la grand-mère, matronne de la maison régnant sur son petit monde, une de ses filles, Lurdes, la cinquantaine, célibataire et donc vieille fille (statut honteux ici), le frère de la matronne, aveugle, et  ... ensuite on n'a pas bien compris !!! Je crois qu'il y avait aussi un fils avec sa femme mais ils étaient en Italie,  une soeur de Lurdes mais peut-être que cétait sa nièce ???? Bref, beaucoup de gens passaient, venaient regarder la télé, manger quelque chose, dire 2 mots, etc... En République Dominicaine, les gens vivent avec la porte ouverte. Et restent toute la journée assis sur des chaises en plastique à regarder les gens passer, le village se réveiller, la terre tourner. C'est donc ce qu'on a fait pendant cet après-midi. Et c'était vraiment bien d'être le regardant et non plus le regardé !!

Hips intriguait tout le monde avec sa pipe et il s'est mis la mama dans la poche dès qu'il lui a offert une cigarette ! Pendant ce temps, Lurdes nous aménageait une chambre digne d'un dessin animé de Walt Disney mais avec les moyens d'un film d'art et d'essai ukrainien !!!

Voilà qques images de cette petite maison. Intérieur :

 

La Cienaga (89)

 

Extérieur avec Lurdes et deux gamins (les petits-neveux de Lurdes ?????) :

 

La Cienaga (88)

 

On est quand même allés faire un tour sur la plage de galets.

 

La Cienaga (14)

 

Mais comme ce n'est pas une région touristique, pourquoi la nettoyer ??? C'est difficile de distinguer sur la photo mais on a trouvé de tout sur cette plage : des télécommandes, des vêtements, des piles, du plastique en veux-tu en voilà, des bouts de ferraille, etc ....

 

La Cienaga (15)

 

Le soir, on aura droit à la coupure d'électricité quotidienne, sauf qu'elle dure beaucoup plus longtemps que dans notre quartier de la capitale : de 21h jusque 3 ou 4h du matin. Les gens du village nous ont dit que ça faisait 3 jours qu'ils n'avaient pas eu de coupure de courant et que c'était vraiment exceptionnel.

Le lendemain, après un petit-déjeuner avec vue sur la mer

 

La Cienaga (27)

 

on part faire une excursion avec Aurelio, un jeune du village enthousiaste et énergique. On part sur des motos conchos ( motos taxis) et on commence l'excursion par du "motocross sans la moto" comme dirait Pat ! En effet, on quitte vite le bitume de la route pour les caillous de la piste.  En moto toujours, on passe un petit pont digne des meilleurs Indiana Jones ! Même pô peur d'abord !

 

La Cienaga (77)

 

La balade consiste en une marche de 45 minutes (aller) dans la forêt tropicale jusqu'à la "Grotte de la Vierge". Sur le chemin, notre guide nous montre et explique la végétation et l'utilisation qu'ils font de certaines plantes médicinales ou autres.

 

La Cienaga (52)

 

La Cienaga (39)

 

La Cienaga (58)

 

La Grotte de la Vierge consiste en une suite d'une trentaine de petites cascade. On peut en grimper facilement 3. Il faut se mouiller jusqu'au ventre, monter une petite échelle en bois, puis des rochers et arriver enfin au 3ème bassin. Pat l'aventurière n'a bien entendu pas hésité devant cette nouvelle mission pleine de dangers !! On ne la retient plus !

 

La Cienaga (63)

 

Hips n'a pas su résister à l'appel du bain à bulles :

 

La Cienaga (70)

 

Et voilà une belle photo de la Moto Cross Team :

 

La Cienaga (71)

 

Retour au village :

 

La Cienaga (75)

 

Et déjeuner en face de la mer ( c'est d'un lassant ...) : langouste, chillo (poisson local), riz et galettes de yucca (manioc). Miam !

 

La Cienaga (80)

 

Avec nos copains les lézards !!

 

La Cienaga (2)

 

La Cienaga

 

Avant de reprendre la guagua pour Saint-Domingue, on se rafraîchit dans les petits bassins aménagés d'une rivière :

 

La Cienaga (91)

 

La Cienaga (98)

 

La Cienaga (4)

 

Le retour sera folklorique : les passagers de la guagua protestant contre le prix du billet car il n'y a pas d'air conditionné et que certains d'entre nous sont assis dans le couloir central sur une banquette posée pour l'occasion. Le chaffeur ne voulant rien céder, nous restons à l'arrêt pendant une vingtaine de minutes, le temps d'échauffer les esprits !! Mais finalement, les passagers auront raison de l'entêtement du chauffeur et nous repartirons vers Saint-Domingue, forts de notre victoire !! Hasta la victoria siempre comme il disait l'autre !

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 16:06

Retour à la capitale le 31 décembre dans la journée après 3 ou 4 h de route dans une guagua bondée !

On attend patiemment qu'Antoine termine ( 22h !) et on va dîner sur la place d'Espagne, près du gros arbre de Noël Coca-Cola. Qu'est-ce qu'on dit ???

 

Sto Dgo nouvel an (6)

 

( regardez pas de trop près, je suis pas bien réveillée !).

On termine la soirée au concert de bachata, style musical typiquement dominicain. Regardez le clip ci-dessous, c'est un chef d'oeuvre du genre : kitsch à souhait, il détrône nos "meilleurs" chanteurs de R'N'B ! Et  vous n'avez toujours pas lu la traduction des paroles !

 

 

Et pour votre plus grand bonheur ... les paroles !!

(Antony)
Il est cinq heures du matin
Et je n'ai pas dormi du tout
En pensant à ta beauté
Je vais devenir fou
L'insomnie est ma punition
Ton amour sera mon soulagement
Et jusqu'à ce que tu ne sois pas mienne je ne vivraispas en paix
Je connais bien ton petit ami, petit et pas très beau
Et je sais qu'il ne t'aime pas à cause de sa façon de parler
En plus tu ne l'aimes pas parce-qu'il n'est pas à la hauteur
Il ne peut pas te satisfaire comme moi
Mais je serai patient, car il ne fait pas le poids,
C'est pour ça qu'il n'y a pas de raisons que je le respecte.

[Refrain] (Judy Santos)
Non, ce n'est pas de l'amour,
Ce que tu ressens
S'appelle obsession
Une illusion dans ton esprit
Qui te fait faire des choses
C'est ainsi que fonctionne le coeur

(Antony)
Bien habillé et dans ma lexus
Je suis allé a ton école
Ils m'informent que tu es partie
Comme un fou je suis allé te rattraper
Je t'ai cherché et je ne te trouvais pas
Et ça m'inquiétait
Pour calmer mon inquiétude
Je voulais t'appeler
Mais je n'avais pas ton numéro
Et ton amie a déjà refusé de me le donner
Être beau m'a beaucoup aidé
Ça m'a donné la solution
Je savais que je lui plaisais
Je lui ai jeté un regard
Avec quelques mots
Elle m'a donné ton numéro
Du portable je t'appelais
Et tu ne me répondais pas
Alors je t'ai bipé et il n'y avait pas de réseau
Mon seul espoir est que tu écoutes mes mots

(Judy)
Je ne peux pas j'ai un fiancé
(Antony)
Ne me repousse pas s'il te plaît

[Refrain]

J'ai pris rendez-vous chez le psy
Pour voir s'il pouvait m'aider
Puisque je n'ai déja plus d'amis
Car je ne parle que de toi
Ce que je veux c'est te parler
Pour essayer de t'embrasser
Est-ce possible de mourir par obsession ?
Et peut-être tu penses que je suis idiot, stupide et aussi fou
Mais c'est qu'en amour je suis très original
Je ne séduis pas comme d'autres
Je conquiers à ma façon
Aimer est mon talent
Je vais te séduire
Pardonne-moi si je t'offense
Mais c'est que je suis honnête
Avec le luxe des détails
Écoute ma version
Crème pure et chocolat
Te desirée te devorer
T'emmener dans un autre monde
Dans ton esprit et ton coeur
Viens vivre une aventure
Faisons mille folies
Je vais te faire des caresses qui n'ont pas été inventées

[Jusqu'à la fin]
Ce n'est pas de l'amour, ce n'est pas de l'amour, c'est une obsession

Voilà ! Incroyable, non ? Si vous connaissez Gad Elmaleh, ça doit vous rappeler un sketch !
Pour revenir aux fêtes de fin d'année, sachez qu'ici en Rep Dom on met les moyens pour décorer la ville à Noël. Et ça, malgré les coupures d'électricité qui ponctuent régulièrement nos journées. Mais tout va bien parce que monsieur le Président a un  beauuuuuu palais bien illuminé :
Sto Dgo nouvel an (9)
Sto Dgo nouvel an (11)
Des coupures d'électricité ? Ah bon, où ça ???
Et le Premier de l'An, nous l'avons sagement passé ... sur la plage !!!
Guayacanes (4)
Guayacanes (5)
Papa et moi dans l'eau pendant qu'Antoine et maman planchent sur une traduction ardue : le livret d'accueil des clients à l'hôtel Frances, hôtel dans lequel Antoine est responsable de restaurant. La classe !
Guayacanes (8)
Allez Antoine, fais pas semblant, c'est Pat qu'a tout fait !!!
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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 14:01

Après cette belle excursion au parc des Haïtises, on dit au revoir à Antoine qui retourne en voiture à Saint-Domingue. Ben oui, il travaille lui maintenant !

De notre côté, nous prenons le "ferry" qui traverse la baie de Samana et relie ainsi Sabana del mar (la serviette de plage vous vous souvenez ?) et Samana. J'insiste sur les guillements de "ferry" !! En effet, le port n'ayant pas été dragué depuis trèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps, on doit d'abord monter sur une barque qui nous dépose ensuite à ce fameux ferry qui n'a de ferry que sa fonction puisqu'il ne peut contenir qu'une trentaine de personnes. En tout cas, il nous amène à bon port de l'autre côté de la baie où nous retrouvons enfin le soleil et le ciel bleu !

 

Las Terrenas (12)

 

De Samana même, nous prenons une guagua style minibus et une guagua style pick-up (soit tu montes dedans, soit tu montes derrière au grand air !) jusqu'à Las Terrenas, village assez touristique où la communauté française est assez importante. Il y a même une boulangerie française !!!

Notre hôtel, tenu par une française, est très sympa :

 

Las Terrenas (25)

 

Le lendemain, on décide d'aller se promener jusqu'à la cascade d'El Limon ( = le citron, allez savoir pourquoi ...). On prend de nouveau un pick-up, mais cette fois on monte derrière ! Il y a aussi 2 femmes âgées qui durant tout le trajet crieront à tous les gens qu'on croisera que quelqu'un est mort. On pensait que c'était quelqu'un du coin mais on a appris plus tard qu'elles parlaient de la mort d'un ex-président de République dominicaine.

 

Las Terrenas (2)

 

Dans ce pick-up, on rencontre Nelson, un dominicain qui nous convainc de le prendre comme guide jusqu'à la cascade. Sur le chemin, il nous montre le fruit du cacao :

 

Las Terrenas (36)

 

Il faut en fait manger "l'emballage" blanc qui entoure la graine de cacao, c'est délicieux ! On marche pendant 45 minutes dans une bellle végétation :

 

Las Terrenas (40)

 

Las Terrenas (53)

 

Las Terrenas (42)

 

On apprend comment différencier un palmier d'un cocotier (hormis le fait que les fruits du cocotier sont bien plus gros que ceux du palmier!) : le cocotier est plus haut et plus fin. C'est donc plus douloureux quand une noix de coco te tombe sur la tête ! Pas malin ça ...

Premier arrêt avant le "citron", une petite cascade d'une dizaine de mètres :

 

Las Terrenas (49)

 

On s'y baignera sur le chemin du retour et on passera même derrière le rideau d'eau ! La preuve en image :

 

Las Terrenas (82)

 

Enfin, on arrive à la cascade d'El Limon haute d'une cinquantaine de mètres :

 

Las Terrenas (66)

 

Las Terrenas (68)

 

Et voilà Nelson, notre guide :

 

Las Terrenas (87)

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 14:41

Après un petit-déjeuner mi-dominicain mi-occidental, on part en barque visiter le parc des Haïtises, le parc national le plus important du pays.

On traverse d'abord une mangrove, végétation typique des eaux mi-douces mi-salées, constituée prinicpalement de palétuviers. C'est beau, c'est apaisant, c'est même un peu fantômatique :

 

Sabana del mar (12)

 

Sabana del mar (17)

 

On y observe quelques oiseaux, notamment des "garces" bleues et blanches (garzas en espagnol, je traduis intuitivement ). En fait, ce sont des hérons ...

Et voici donc, un héron bleu :

 

Sabana del mar (104)

 

Une dizaine de minutes plus tard, on débouche sur la baie de Samana. On y longe les abords du parc national.

 

Sabana del mar (38)

 

Sabana del mar (40)

 

Le soleil n'est toujours pas au rendez-vous mais, comme dirait Pat, au moins il ne pleut pas ! On arrivera quand même à attraper des coups de soleil et à plisser les yeux :

 

Sabana del mar (20)

 

Maman, toujours aussi à l'aise, depuis qu'elle s'est reconvertie en aventurière :

 

Sabana del mar (32)

 

On passe devant ce qui reste d'un port construit sous Trujillo, dictateur dominicain de 1930 à 1961. Les bateaux y acheminaient des produits d'autres îles antillaises, qu'un train distribuait ensuite au reste du pays. Le chemin de fer avait été construit spécialement pour cet usage et ses rails partaient du port-même. On dit que les esclaves en ont effectué la construction : les boulets aux pieds, pierre par pierre mais aussi avec leurs propres corps puisque, s'ils tombaient sous le poids de leurs charges ou de fatigue, de faim, on continuait à bâtir sur leurs dépouilles mêmes, on les ensevelissait. Cette jetée n'est donc pas faite uniquement de pierre et de sable ...

Maintenant, c'est le domaine des mouettes et goëlands :

 

Sabana del mar (63)

 

Sabana del mar (68)

 

On arrive à un petit embarcadère en même temps que des bateaux pleins de touristes. Là, on entre dans une grotte dans laquelle on peut observer des dessins taïnos. Les taïnos étaient les indiens qui vivaient sur l'île avant que Christophe Colomb et toute sa clique ne débarque et ne réduise une énième civilisation au silence, au nom de la religion catholique et du pouvoir royal espagnol.

Ces dessins aux traits simplistes paraissent avoir été faits par des enfants. Certains sont un peu plus élaborés comme ce représentant divin par exemple :

 

Sabana del mar (77)

 

Les autres dessins représentent des animaux, des personnages aux fonctions diverses (guerriers, danseurs, etc).

On remonte dans notre barque pour rejoindre un autre petit embarcadère, un petite plage qui donne accès à d'autres grottes et, cette fois-ci, à des figures taillées dans la roche :

 

Sabana del mar (84)

 

Jeu de la fin : ces 2 photos ne sont pas identiques. Saurez-vous trouver les 4 différences ?

 

Sabana del mar (98) Sabana del mar (99)

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 15:54

Leur tour du monde toujours incomplet, Pat et Hips décidèrent  de venir nous rendre visite en République Dominicaine. Nous rendre visite soit ; mais aussi profiter de la chaleur, du soleil, des cocotiers, du rhum etc... (laquelle de ces raisons les a vraiment décidés, mystère !!).

Mais pas de bol, ils arrivent à Punta Cana sous la pluie et dans le froid. Enfin, le froid caribéen : autour de 18/20 degrés !!!!

Mais on s'en fout, Punta Cana c'est pas la République Dominicaine d'abord, c'est uniquement des hôtels pour touristes, des restos pour touristes, des plages privées pour touristes (accrochez-vous pour trouver un coin de plage où poser votre serviette si vous ne logez pas à l'hôtel ), des magasins pour touristes et des Dominicains travaillant pour les touristes. On n'y reste qu'une seule nuit, le temps de se requinquer et de faire 2 photos :

 

Bavaro (4)    Bavaro (5)

 

Le lendemain, on monte dans la voiture que nous a gentiment prêtée une copine et on quitte la non-République Dominicaine direction Sabana del Mar (traduction : serviette de plage !!). Le trajet est long, et la route cahoteuse, mais les paysages sont beaux et le pays ... dépaysant !!!

 

Sabana del mar (3)

 

Je vous jure, elle roule !!!

 

Sabana del mar (9)

 

Arrivée en fin d'après-midi à Sabana, on fait la découverte de notre superbe hôtel éco-touristique (on sait toujours pas trop ce que ça veut dire mais on aime bien !)

 

Sabana del mar (108)

 

Sabana del mar (116)

 

Sabana del mar (127)   Sabana del mar (131)

 

Devinette : quelle était notre voiture ???

 

Sabana del mar (128)

 

Bonne année à tous !!!!!!!!

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 22:03

Comme vous en avez peut-être marre de lire et relire cet article sur la zone coloniale, que vous n'avez aucune nouvelle de nous et qu'en plus vous avez froid, voilà un tout petit article d'un dimanche comme les autres en République Dominicaine. En espérant qu'il persuade les plus récalcitrants à venir nous voir (en vous faisant oublier par exemple la photo de la mygale !!!).

 

Il n'y a pas de plage dans Saint-Domingue même. Enfin, vous pouvez vous baigner mais vous risqueriez fort de ressembler à ces mouettes et autres volatiles qui actuellement s'obstinent à plonger dans le golfe du Mexique ... Il faut donc prendre la voiture ou une guagua (sorte de van dans lequel peuvent entrer beaucoup plus de personnes que ce que vous vous seriez imaginé ) pendant 30 min à 1h pour pouvoir passer une après-midi à la plage. Evidemment, plus on s'éloigne de la capitale, plus l'eau est propre.

Le concept de "se détendre à la plage toute la journée" est différent en fonction du pays où vous vous trouvez. En France, ça signifie jeux de plage, baignade, bronzette, serviette sur le sable, repos, détente et si possible silence. En République Dominicaine, une journée plage est synonyme de famille ou amis, rhum, transats ou chaises en plastique, baignade à la limite mais un verre à la main, musique très fort et discussion (très fort également !!).

Quand on va à la plage, on la fait donc mi-français mi-dominicain.

Jeux de plage d'accord mais gentillets (freezbee) :

 

Republique-Dominicaine-dec-2010 2927

 

D'ailleurs c'est plus rafraîchissant dans l'eau. Mais si on pouvait m'apporter mon verre, ce serait encore mieux !

 

Republique-Dominicaine-dec-2010 2928

 

Bon, le rhum c'est peut-être un peu trop fort à cette heure-là. Alors qu'une p'tite binch ...

 

Republique-Dominicaine-dec-2010 2934

 

Allez, ça fait 5h qu'on y est, y serait temps d'y aller, non ??? D'ailleurs, y a plus de soleil !

 

Republique-Dominicaine-dec-2010 2941

 

Bisous à tous et feliz navidad !!!!!!!!!!!!

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 17:46

Suite à vos nombreuses demandes de lire et voir un aperçu de notre quotidien et de la ville, on a fait les touristes le temps d'une après-midi pour vous montrer quelques images du plus vieux quartier des Amériques, la zone coloniale, où nous ne vivons pas, soit-dit en passant !!!!

Pour résumer, c'est là que les espagnols construisirent la première ville de leur empire colonial après la découverte de l'île d'Hispaniola (nom de cette île qui comprend la République dominicaine et Haïti) par Colomb. C'est donc ici que l'on trouve la première cathédrale, la première place, etc ... des colonies espagnoles. C'est mignon, c'est joli, c'est historique et c'est un peu plus calme que les autres quartiers, leurs grandes avenues et leur circulation démente.

 

Ci-dessous le Conde, la seule rue piétonne de la ville. Hormis cette rue, les commerces sont généralement rassemblés dans des centres commerciaux climatisés, à l'image des Etats-Unis.

 

Zona colonial

 

Dans l'ordre décroissant (du plus nombreux au plus rare), il y a des fils électriques n'importe nawak !

 

Zona colonial (14)

 

Pas loin à la deuxième place, on peut trouver les églises et cathédrales !!

 

Zona colonial (10)

 

Zona colonial (20)

 

Zona colonial (69)

 

Viennent ensuite les jolis dessins et mosaïques sur les murs :

 

Zona colonial (16)

 

Zona colonial (68)

 

Zona colonial (66)

 

De belles places :

 

Zona colonial (23)

 

Zona colonial (51)

 

 Suivis de près par des gens qui travaillent traaaaanquilles !

 

Zona colonial (5)

 

Zona colonial (2)

 

Fonctionnaires ou pas fonctionnaire d'ailleurs :

 

Zona colonial (50)

 

Des remparts, mais attention pas n'importe lesquels : les plus vieux des Amériques !!!!

 

Zona colonial (57)

 

 

Et en dernière place, un cadran solaire :

 

Zona colonial (39)

 

Question : à quelle heure cette photo a-t-elle été prise ?

Les gagnants pourront être hébergés à titre gracieux à Saint-Domingue, dans un magnifique deux-pièces !!! Tentez votre chance !!

 

Bisous ensoleillés !

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 19:26

Si vous ne nous détestiez pas encore, ça va pas tarder !!! Eh oui, regardez un peu où on a passé notre dernier week-end pour l'anniversaire d'une pote :

 

Las Galeras (91)

 

Plage privée, villa et piscine pour 12 stressés de la capitale et un chômeur : c'est ce qu'avait réservé Emeline pour fêter son anniversaire !!!!!

Pour vous, chers lecteurs, les images de notre p'tit coin de paradis. No comment ...

 

la villa

 

Las Galeras (33)

 

la terrasse du second étage

 

Las Galeras (4)

 

la salle à manger

 

Las Galeras (31)

 

la terrasse + piscine + vue sur la mer

 

Las Galeras (66)

 

la plage privée

 

Las Galeras (100)

 

pleine lune

 

Las Galeras (6)

 

nous dans l'eau turquoise de la mer

 

Las Galeras (98)

 

nous dans l'eau turquoise de la piscine

 

Las Galeras (84)

 

les cocotiers de la plage (toujours) privée

 

Las Galeras (96)

 

ahhhh les Antilles ...

 

Las Galeras (95)

 

et notre guest star sous les feux des projecteurs

 

Las Galeras (7)

 

Las Galeras (13)

 

et enfin, la bête, la vraie

 

Las Galeras (104)

 

Avec ça, si vous hésitez toujours à venir nous voir, alors vraiment on comprend pas .... ( à part peut-être les arachnophobes !!)

On pense à vous les p'tits lous !!!!

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 17:00

La capitale, c'est sympa mais ça va un moment. Poussés par un besoin de clame irrépressible et par notre envie d'en découvrir un peu plus, on est partis 2 jours à l'ouest de Saint-Domingue, à 3h de "guagua" ( bus locaux) dans un grand village nommé La Cienaga.

Cet endroit a la particularité d'avoir créer une coopérative d'éco-tourisme communautaire: en gros, ça veut dire qu'ils font des confitures bio, qu'ils ont un resto avec produits frais locaux et qu'ils te donnent les contacts d'habitants chez lesquels tu peux dormir.

On y arrive de nuit, on y voit t'chi mais on devine que ce restaurant, dont les tables sont situées sur une petite butte, sous un toit en feuilles de bananier, donne sur la mer. Vivement demain au petit-déj' !!!

Et le lendemain, en effet :

 

La Cienaga (59)

 

Voilà la vue qu'on avait pendant qu'on prenait notre petit-déjeuner. Ah, c'est sûr, ça change de la capitale !!!!

L'appel est trop fort : une fois repus, on va se baigner. L'eau est bonne évidemment et belle mais la plage est dégueulasse. Comme ce n'est pas un endroit touristique, ce n'est pas entretenu. Et comme ça ne les dérange pas apparemment de s'assoir au milieu de plastique, papiers, etc.... Voilà bien le problème de ce pays et avec lui de toute l'Amérique latine : c'est beau, ça a l'air de fonctionner, etc si on n'y regarde pas de trop près !

On a quand même profité de la plage et de la mer ...

 

La Cienaga (17)

 

La Cienaga (23)

 

... avant de partir rejoindre Ariel, un dominicain rencontré la veille dans le bus, avec qui on avait fait, le soir de notre arrivée, un tour du village, ce qui nous avait permis de nous rendre compte qu'il en connaissait absolument TOUS les habitants. Et d'ailleurs, tous les habitants nous connaissent à présent !

Avec lui, on s'enfonce un peu dans la forêt tropicale qui longe la côte et on y rencontre de drôles de bébêtes :

 

                                                                                   une sorte de lézard rigolo

La Cienaga (30)

 

                                               et un mille-pattes (ici "cent-pattes") affreux et dangereux en plus de ça !

La Cienaga (28)

 

Mais ça valait la peine d'affronter ces monstres tropicaux pour arriver à ce petit coin de paradis :

 

La Cienaga (46)

 

La Cienaga (42)

 

C'était d'autant plus paradisiaque que c'était peu fréquenté et donc moins pollué. Il y a un autre coin où tous les locaux vont, c'est aussi beau mais plein de déchets. Enfin, ça se voit pas sur cette photo.

 

La Cienaga (50)

 

Après toutes ces merveilles de la nature, passons aux merveilles de la gastronomie! Première langouste pour moi qui n'en avait jamais mangé. Remarquez les techniques de dégustation qui diffèrent entre la novice et le connaisseur !

 

La Cienaga (53)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Cienaga (52)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Y en a qu'ont vraiment peur de rien !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, retour à Saint-Domingue parce que, faut pas croire, mais y en a qui bossent quand même !!!!!

 

 

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