23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 19:09

J'ai vraiment trouvé un bon job cet été... pas grassement rémunéré certes (même plutôt assez coûteux aux vues des circonstances) mais réussir à cumuler un job chez les routards froussards en tant que critique et actualisatrice du guide un peu dépassé parfois ET la réalistation de reportages pour "j'irai dormir chez vous", enfin la rédaction d'articles pour "j'irai dormir entre mantonio et dou", c'est pas donné à tout le monde. Vous m'aurez reconnue...(c'est là qu'on voit ceux qui suivent- ou pas)

 

Nous arrivons donc de Banos pour enfin découvrir ce que j'aurais à première vue évincée du voyage si j'avais pu... : l'Amazonie.  C'est à dire qu'on m'avait prévenue: entre les moustiques qui te harcèlent pour te refiler le palu, les serpents qui rentrent dans tes bottes, et les araignées version tarentules, j'avoue que ça ne me tentait qu'à moitié... même moins. Mais bon les p'tits étaient chauds et Mandou complètement traumatisée de l'araignée avait passé 10 jours chez les mystiques beatniks... alors bon, j'allais pas commencer à faire la chochotte. D'ailleurs quand on a un job pareil on se la ferme et on taf.

 

Résultat, nous arrivons à Misahuali après avoir évité de peu une bonne averse tropicale (et là même les ch'ti peuvent s'accrocher), sauf Antoine, en quête de liquidité, trempé jusqu'au slip. Faut savoir se mouiller n'est ce pas?

 

Dans ce petit village, les singes jouent avec les enfants... on en verra même voler un briquet et faire du feu avec! Terrifiant. Principe de base, garde ton appareil photo bien rangé si tu veux pas te le faire piquer, les singes ici sont pires que certains hommes...

 

 

 On finit par trouver un petit bureau dans lequel travaille une française échouée là depuis 5 ans. Mariée et ayant des enfants avec le grand chef d'une communauté voisine, elle organise des séjours plus ou moins long dans la selva (la jungle) pour permettre à leur communauté de vivre. En effet, à Shiripuno, toute forme de subvention est refusée par principe, alors il reste l'artisanat et le tourisme. Mais encore une fois, pas n'importe quel type de tourisme. Celui qui éduque le voyageur seulement, en lui faisant découvrir un autre monde. En tout cas c'est vraiment l'impression que ça m'a laissé.

 

On arrive à la nuit tombante, en canoa (une espèce de pirogue), dans ce lieu sans électricité et vraiment 100 pourcent nature. Nous faisons la connaissance de deux vieux roots treckers français qui nous ferons bien rire par la suite. Et sachant que le séjour sera très court, nous nous décidons pour une sortie nocturne dans la selva qui me glacera le sang. Fourmis géantes dont la piqure est douloureuse pendant plus de 3h, sauterelles de la taille de menthes religieuses, plantes aux diverses vertus curatives, on verra même un bébé caiman... mais je sais que boas et anacondas rodent, je n'arrive pas à apprécier. Une 2ème averse, voir carrément un orage me sauvera de là. On rentre trempés mais bien contents de trouver une moustiquaire où nous mettre à l'abri de cet environnement hostile.

 

 

 

8 Shiripuno (14)

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 Taille réelle. On se rend pas bien compte parfois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                        ok y fait pitié ch'ti là...

 

Antoine est sur le pont au petit matin, il a tellement hâte de visiter l'endroit... quand à moi j'ai légerement du mal à sortir du lit après l'aperçu de la veille. Cela dit, le soleil est là et le petit déjeuner au Kimbolito (gateau de blé cuit dans une feuille especial), oeufs et tout le tralala me mettent un peu plus à l'aise. Le temps de déjeuner et voilà, à nouveau des trombes d'eau et ce pour le restant de la matinée.

 

On nous propose alors une initiation à l'artisanat local: fabrication de bijou avec fil en fibre naturelle et perles en graines amazoniennes. Le plus drôle c'était quand même Daniel et Gilles, nos 2 roots finalement pas si roots que ça, à la "couture" comme ils disaient. Une façon de tester notre patience peut être...

 

8 Shiripuno (39)8 Shiripuno (42)

 

 

Après la pluie, virée avec bottes obligatoires dans 20cm d'eau. Apprentissage des techniques d'agricultures dans la selva: ramassage de "yucca" (manioc) qui servira à préparer le repas, plantation de bananiers à l'aide des repousses... Nous sommes dans une plantation et pourtant tout à l'air tellement anarchique... Il suffit de poser quelques feuilles par terre pour en faire du compost tellement l'humidité et la chaleur sont importantes.

 J'en prend tellement plein les yeux de cette nature gigantesque et fertile et nourricière que j'en oublie les vilaines bébêtes et prend enfin conscience qu'elles se tirent avant que tu n'arrives parce qu'elles flippent encore plus que toi.

 

 8 Shiripuno (48)    8 Shiripuno (46)

 

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 Arbre à calebasse                                              lianes sisisi

 

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 Explications de notre guide                                  cacaotier

 

 

Quand nous rentrons au village, nous faisons la connaissance de Jeannette, la petite soeur du chef. Elle a l'air d'avoir un sacré caractère et une trempe à toute épreuve. Elle nous explique plus clairement comment et pourquoi ce village est né il y a 5 ans. Pourquoi ils refusent tout aide de l'état (l'équateur étant le pays le plus corrompu de l'Amérique latine, la partie leur revenant était infime après que tous les bureaucrates se soient sucrés...), comment étaient traitées les femmens indigènes présentes dans ce village par leur maris: interdiction de parler à quiconque en dehors de la famille rapprochée, seules à travailler pendant que le mari s'en mettait plein la tronche à la chicha, boisson locale alcoolisée à plus de 50°... Elles se faisaient battre à tour de bras pour un oui ou pour un non... Bref cette communuté dans laquelle il y a très peu d'hommes leur permet de vivre vraiment autre chose et de subvenir seules à leurs besoins. Elles sont environ 20 femmes à se réunir tous les mois pour s'assurer que toutes les règles établies conviennent toujours à tout le monde, et pour en changer au cas où...

 

Notre guide venait de plus profond dans la forêt, à 5h de marche à pied. Autant dire que ça a eu un retentissement important dans la forêt.

 

 Après avoir mangé un poisson délicieux, nous rejoignons avec Jeannette, la propriétaire des lieux: la grand mère Maria, pour ramasser des coques de cacao. Whaouh la grand mère. Elle court de partout avec sa machette  et son grand panier accroché sur le front. Initiation à la technique. Antoine se régale avec sa machette. On se gave de la chair blanche enrobant les fèves. Aussi bon que des bonbons. Dégustation de papaye tout juste cueillie. La régalade.

 

8 Shiripuno (107)  8 Shiripuno (108)

 

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C'est vraiment un univers différent de ce que j'imaginais. On ne verra pas un seul serpent (ouf), sauf celui que les gamins ont ramassés et qu'Antoine ne pourra s'empêcher de câliner.

 

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A notre retour, on nous montre comment fabriquer du chocolat à partir de fèves... Bananes au chocolat pour le goûter, avec des vraies petites bananes délicieuses et du vrai chocolat tout frais (allez vous pouvez avaler votre salive)... MIAM. Je suis séduite. Je reviendrai... quand j'aurais fait disparaître les milliards de piqures qui me rappelleront cet endroit pendant encore quelques semaines...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 13:38

Après un petit saut en Amazonie ( récit en exclusivité, par notre envoyée spéciale Juanita Banana, d'ici peu), on retourne s'enfoncer dans la vallée des volcans plus si invisibles afin de goûter aux spécialités culinaires de Salinas.

Salinas est un tout petit village dans lequel et pour lequel les habitants produisent du fromage, des champignons, du chocolat, du café, des tissages, du fil, etc... Nos amis Fred et Emma nous avaient fait la pub des fameuses pizzas de Salinas et, on l'avoue, même s'il y avait bien plus à découvrir, c'est pour ces pizzas recouvertes de produits frais et locaux qu'on avait fait le trajet !!

Les différentes productions fonctionnent de manière coopérative, le village tout entier gère donc la confection et le commerce de ses produits. Ainsi, à chaque entrée d'atelier, on peut trouver une petite plaque en mosaïque indiquant l'aliment, l'objet, l'industrie qui se cache derrière ces murs.

 

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On y trouve vraiment de tout !

On visitera une filature gérée par un canadien trèèèèèès fier de son entreprise ou plutôt de la façon dont il la gère ! La visite en tout cas est très intéressante.

On a aussi l'occasion de déguster le meilleur chocolat chaud du monde, de manger du fromage goûtu, du saucisson presque comme chez nous et de soutenir nos potes Fred et Emma quand ils disent qu'ils ont trouvé dans ce village la meilleur pizzeria d'Equateur !

L'autre point positif est que si on se balade dans les alentours, on peut apercevoir un volcan !!!! Et pas n'importe lequel : le Chimborazo, le plus haut volcan du pays.

 

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Moment fort de cette journée : la rencontre de l'homme et de la bête !

 

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Photo de groupe. Toujours aussi bien entouré le Toine !

 

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Le Chimborazo se dévoilera complètement à nous sur la route du retour vers Quito. On passe juste à côté et le ciel est vraiment dégagé.

 

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Elle existe donc vraiment cette vallée des volcans !!!

Bisous à tous !

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 15:38

On arrive à Baños, petite ville située au pied du volcan Tungurahua, en éruption depuis 1999 ! En 3 jours passés là-bas, on l'apercevra 30 secondes !! Qui a dit qu'il faisait beau en Equateur ?

Vous devez vous demander comment on peut vivre à côté d'un volcan en éruption depuis plus de 10 ans ? A cela, 2 explications : une rationnelle et une délirante. La première est que cette ville est entourée par 2 rivières qui ralentiraient, voire stopperaient, tout écoulement de lave. La seconde est qu'une partie des habitants de cette ville est persuadée d'être protégés par la "Virgen del Agua Santa" (ou un truc dans le genre) et que pour convaincre les plus réticents, ils ont tapissé leur église de peintures représentant les divers miracles dont Baños a été témoin depuis quelques siècles. Alors, ça va de la voiture de touristes qui tombe dans un ravin et dont tout le monde sort indemne à l'éruption meurtrière de 1700 et des poussières dont seule la ville de Baños est ressortie absolument intacte. Qu'est-ce qui vous rassurerait le plus, vous ?

Malgré le mauvais temps, on part se balader près d'une cascade dont j'ai oublié le nom, dans la vallée des cascades.

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La balade jusqu'au point de vue et le point de vue lui-même sont l'oeuvre de particuliers, heureux propriétaires faisant payer le droit d'entrée à leur jardin !! D'où, également, la construction et l'agencement légèrement "artisanaux" des miradors !!!

Comme il ne pleut pas trop et que ça a même l'air de se dégager ( un coup de la Virgen de Santa Agua, sans doute), on pousse la promenade jusqu'à prendre une nacelle, appelée tarabita, qui permet de passer d'un côté et de l'autre de la vallée. Le trajet est rapide mais plutôt impressionnant puisqu'on est suspendus au-dessus d'une centaine de mètres de vide !!!

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Ce système était utilisé par les incas pour transporter des vivres, des animaux ... Mais curieusement, ils ne montaient pas dedans !! Le vertige inca ? Allez savoir ... En tout cas, la vue est superbe :

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De l'autre côté, afin de rejoindre une autre nacelle pour le retour, on marchera pendant 1h dans la végétation quasiment amazonienne. On sent qu'on se rapproche de la jungle.

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La balade se passe bien. Quand soudain ...

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Antoine et moi au comble de l'impatience. Mais comment ose-t-il se mettre en travers de notre chemin çui-là ?

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Sous la menace, il finira par nous laisser passer. Quelle aventure !!

Retour en nacelle. Antoine, toujours très à l'aise au-dessus du vide !

7 Baños (139)

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 20:34

Après Cuenca, on remonte doucement vers Quito en passant dans une vallée de volcans : on n'en verra aucun !

Mais on verra quand même de belles choses et entre autres : un site inca ! Ca faisait longtemps hein ? Et ben, ça nous avait presque manqué ! En tout cas, c'est un joli site mi-inca, mi-cañari ( civilisation pré-inca), du coup c'est un peu différent. L'emplacement, comme d'habitude, a été choisi avec soin :

 

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Ca, c'est le temple de la lune :

 

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Et ça, le temple du soleil. Un site inca, quoi !

 

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Un détail amusant : si 2 personnes se mettent à chaque extremité de cette structure, dos à dos, dans des renfoncements prévus à cet effet et que l'une d'entre elles murmure, l'autre l'entend comme si les pierres lui parlaient ! Ingénieuse structure qui servait aux gardes à communiquer entre eux en utilisant le vent, la résonnance, etc...

 

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On se rend ensuite à Riobamba afin de pouvoir observer et pourquoi pas grimper le volcan Chimborazo, le plus haut d'Equateur : 6310 m ! Malheureusement, le ciel était trop nuageux pour qu'on ait pu l'apercevoir. A la place, on s'est laissés dépayser dans un marché géant qui nous a beaucoup rappelé la Bolivie :

 

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Le comble de la modernité ou la rock'n'roll attitude !

 

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Jeanne et moi, très à l'aise au milieu des carcasses !

 

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Vente de chiots, chatons, poulets, canards, etc... au marché des animaux :

 

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Et évidemment, un marché aux animaux ne vaudrait rien sans notre mascotte internationale : le cuy !

 

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Et pour terminer, cette affiche prise en photo dans le bus qui nous amenait à Riobamba :

 

5 Ingapirka (47)

 

" Seigneur, si c'est mon dernier voyage, qu'il aille jusqu'à toi." Rassurant, non ?

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 15:43

Salut à tous !! Après avoir laissé le clavier à ses 2 acolytes, le fameux Tonio le Latino et son invitée d'exception Juanita Banana, Mandou reprend les commandes !!

Devant le besoin urgent de Jeanne de randonner à 4000 m d'altitude ( est-elle folle celle-là !), on est passés de l'océan à la cordillère, au sud du pays, dans la région de Cuenca.

Lendemain de notre arrivée, première heure, nous voilà dans un bus, direction le Parc National de Cajas, à 3900 m d'altitude. Le garde nous expose les différentes options de randonnées et, histoire de calmer les ardeurs de notre fougueuse invitée, on décide d'opter pour l'ascension du Cerro San Luis, petit mont qui domine le parc :

 

4 Cuenca (2)

 

Ce type de végétation s'appelle le Paramo et est typique des plaines et vallées au-dessus de 4000 m.

L'ascension, à cette altitude, est pô facile facile :

 

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Ahhhh, j'ai plus de poumons !!

 

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Mais une fois en haut, panorama à 360 degrés ! Eh, Jeanne, t'es sure tu le vois le panorama ?

 

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Antoine et ses 2 top-models !

 

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La 2ème journée, nous la passerons à visiter la ville, superbe. Architecture coloniale, routes pavées, églises magnifiques :

 

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Mais aussi, et surtout, un soupcon de culture laïque, alternative, dérangée et dérangeante, chose rarissime dans les petites villes d'Amérique latine. On sent qu'il y a quelque chose d'autre que la religion et la famille qui vit dans ces rues et c'est réconfortant. Partout, on croise des reprographies de Guayasamin ( vous savez, le peintre ultra connu !), de nombreux bars ont su créer des ambiances spéciales par la déco, la musique. Et la musique change aussi : ce n'est pas la même chanson d'amour "mi corazon" dégoulinante de sentimentalisme ou le folklore traditionnel (sympa mais tout de même un peu répétitif) que l'on entend mais bien du rock, du ska, de la salsa, etc. Bref, il y a autre chose.

 

4 Cuenca (10) 4 Cuenca (5)-copie-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les gens aussi changent. Sur la côte, on n'avait rencontré aucune communauté indigène. Alors que dans les montagnes, ce sont les visage brûlés par le soleil et le froid, aux traits fins presque féminins, des indiens, que l'on retrouve avec plaisir. D'autant plus, que les hommes portent aussi le costume traditionnel, la tresse longue et le chapeau, ce qu'on n'avait vu plus rarement dans les autres pays. Bref, ils sont beaux !

 

4 Cuenca (9)-copie-1

 

Après Montecristi, Cuenca est un autre haut lieu de fabrication des chapeaux Panama et même d'autres modèles. Les Panama arrivent à l'atelier déjà tressés, et sont ensuite affinés et blanchis au souffre. Ici, un atelier de Cuenca :

 

4 Cuenca (3)

 

Bon, et qui dit chapeaux, dit séance photos, non ?

 

  4 Cuenca (2)-copie-2

 

4 Cuenca (12)4 Cuenca (15)-copie-1

 

P1020936.JPG

 

On vous embrasse !

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 03:15

 

Nous quittons Quito pour nous diriger vers l'océan Atlantique, nous nous retrouvons dans une petite ville sans grand intérêt dont je vous passerai le récit....

La suivante, Montecristi, est réputée pour ses fameux chapeaux Panama, mais malheureusement 80% de ces derniers sont amenés d'une ville plus au sud appelée Cuenca ( prochain épisode). A part ces chapeaux, il n'y a pas grand chose d'autre d'intéressant dans ce village.

 

 

Preuve en Image...2-Montecristi (12)

 

 

 

2-Montecristi (19)

 

Nous passerons tout de même une soirée avec des équatoriens . Ces derniers, déjà bien entamés, nous inviterons pour les 3 tournées suivantes !!! Première soirée pour Jeanne avec la population locale: 3 hommes (évidemment les femmes sont à la maison pour garder les enfants....) ; le premier : ouvrier, sympa, intéressé par notre pays et intéressant par son idée du pays, il aime bien le president Correa qui aide le peuple, met en place la sécurité sociale et paraît plus ou moins honnête ; le deuxième : chef de chantier, sympa aussi, mais lui n'apprécie pas forcément le boulot de Correa, il lui "volerait ses sous" pour les donner aux branl..... qui restent chez eux et ne bossent pas, et le troisième : homme assez détestable qui a une idée étrange du couple, il trompe sa femme avec une gamine de 14 ans et quand on lui pose la question de savoir ce qui se passerait si elle avait la meme idée sa réponse est claire : "La mato" (je la tue) et à la question "Pourquoi ferais-tu ça? " : "Parce que je suis macho"!!!! Quelle profonde réflexion ....

 

Nous passerons donc notre chemin sans trop nous attarder....

 

 

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                                                                         Une petit coupe et c'est parti!!

 

 

 

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Nous nous retrouvons à Puerto Lopez , ville touristique par excellence et pour cause, c'est la saison de reproduction des baleines. Nous irons donc à la rencontre de ce grand mammifère marin dont nous ne verrons que la queue. Mais quelle queue!!!

3 Puerto Lopez (88)

 

 

 

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Puis une petite promenade, avec masque d'argile a la clef...

 

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Un petit resto avec nos copains rencontrés sur le bateau de l'amazonie, et une grosse brochette de crevettes du Pacifique pour Juanita !!!

 

3 Puerto Lopez (54)

 

 

 

Et une dernière soirée d'adieux avec les copains, avec un petit rhum coco. Fraîche la coco!!!

 

 

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Et aussi un peu de méditation en regardant la mer...

 

 

3 Puerto Lopez (7)

 

Oups pardon , me suis trompé !!!

 

 

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Comme pour nous dire au revoir, les pêcheurs étaient tous réunis pour vendre leur poisson sur le bord de plage. Y sont sympas quand même...

 

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3 Puerto Lopez (102)

 

Et nous revoilà sur les routes...

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 03:14

 

1 Quito (117)

 

Ici Juanita banana aux commandes! ( tous ceux qui m'appelleront ainsi à mon retour me devront une binch!)

 

Atterissage à Quito de nuit et accueil chaleureux de mes 2 pourchios favoris. Capitale étonnament calme, les gens sont aimables, serviables. Pas d'oppression ni de harcèlement, pas l'impression d'être un portefeuille sur patte comme dans beaucoup d'autres capitales quand tu te ballades avec un sac à dos et un appareil photo, et ce surtout grâce à mon agence de voyage favorite qui prend en charge toute forme d'organisation ou de négociation.

Du coup, on est pas trop pressés de partir, d'autant qu'il y a un paquet de trucs à voir.

Nous commençons par la iglesia de la compañia de Jesus. Un peu violent pour commencer et en même temps très appropriée pour représenter le point d'endoctrinement des gens par ici. De l'or, de l'or, encore plus d'or...! Chaque centimètre est recouvert de feuilles d'or. Des tableaux représentants enfer et paradis, et évidemment ce qu'il faut faire ou pas pour finir dans l'une ou l'autre de ces deux seules alternatives. Des visages aux yeux durs, presque réels. Aucun de nous 3 ne sera transcendé par la lumière du soleil passant au moment exact de notre visite sur le petit Jésus dans les bras de sa mère et pourtant... n'était-ce pas un signe? ( Dieu n'autorise pas les photos dans son antre alors faudra vous déplacer).

 

Le mantoniotour enchaîne ensuite sur la visite de la cathédrale, que dis-je, la basilica del voto nacional.

 

1 Quito (57)

 

Une comme je les aime. On n'a pas visité l'intérieur, juste les clochers. Enorme. On monte toujours plus haut, avec des échelles toutes plus vertigineuses les unes que les autres. C'est légèrement tremblotants qu'on parvient enfin au sommet, et de là, quelle vue!1 Quito (81)

 

1 Quito (92)

 

Sans compter la voûte vue de dessus (enfin là on la voit de dessous mais je laisse votre imagination faire le boulot) et les quelques magnifiques vitraux  (cherchez les pourchios)

 

1 Quito (60)    1 Quito (62)     

 

 

 

 De retour à la colonial house d'Ornelia, une très bonne auberge dans laquelle nous nous faisons tous 3 bichonner par la tenancière à grand coup de lait de soja à la mûre maison et autres gourmandises, nous étudions cartes et guides pour décider d'un planning possible de vacances. Je vous laisse apprécier la classe de l'endroit. Et ce n'est que l'entrée!1 Quito (210)

 

Nous partons ensuite pour une expédition presque ratée mais qui nous donne un énorme goût de reviens-y. Il s'agit du peintre hyper célèbre Guayasamin. Comment ça vous ne connaissez pas!? 1 Quito (181)

 

 

C'etait fermé mais le peu qu'on a réussi à voir grâce à une magnifique complainte de Mandou nous met vraiment en appétit. Alors après une bonne nuit récupératrice (décalage horaire oblige), nous voilà de retour, mais cette fois sans le tcho qui a le bid a l'envers. Le slogan de l'agence étant " Assumez juste la tourista", il s'applique visiblement aussi aux organisateurs, ce qui est plutôt rassurant.

 

La fondation Guayasamin est un endroit étonnant, magnifique. On nous présente d'abord la collection personnelle de l'artiste: objets divers des différentes populations ayant peuplées l'Equateur, puis ses réalisations. Des peintures des plus réalistes aux plus imagées reflétant la société actuelle, la douleur et la misère qu'elle provoque, mais aussi la beauté, l'amour... Enfin tapez sur google "Guayasamin" et vous vous ferez vous même une idée, ca vaut le détour.

On se retrouve ensuite devant la 2ème partie du musée "la capilla del hombre", et là c'est encore plus impressionnant.

 

1 Quito (133)

 

1 Quito (199)

" Je pleurais parce que je n'avais pas de chaussures, jusqu'à ce que je vois un enfant qui n'avait pas de pieds."

 

De retour à l'hôtel, on se prépare au grand départ. On commencera par 8 heures de bus en direction de l'océan pacifique. Pas le temps de dormir, les paysages sont incroyables et tellement changeants. On traverse la cordillère dont la végétation ressemble plus à celle de l'amazonie qu'aux sommets de 3000m que l'on connaît chez nous... Lait de coco et de canne à sucre. Stands magnifiques de fruits tous plus bizarres les uns que les autres.

Tout ça laisse présager de belles découvertes.

 

AVIS AUX AMATEURS, les tchos vous attendent, ils sont plus que rodés, du vrai rider de l'extrême, émotions garanties... alors on fait péter sa tirelire ! A VOS BILLETS!!!!

 

1 Quito (137)

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