Apres avoir quitté notre marseillaise, direction Castro (rien à voir avec Fidel), une ville plus au Sud sur l'île de Chiloe.
Caractéristique : les palafitos, maisons colorées sur pilotis au-dessus de la mer :
Qui dit île, dit océan. Qui dit océan, dit fruits de mer. Qui dit fruits de mer, dit Mandou ravie!!!
Surtout quand ils sont de cette taille-la!
Devinez qui a pris quoi!!
Le lendemain, il fait beau (c'est tellement rare que je me permets de vous le faire partager) et en plus, c'est la fiesta del cordero sur la petite île d'Achao. Un cordero, c'est ca :
Donc, les festivités de la fiesta del cordero se résument a :
1- le manger en asado :
2- le tondre et en faire un concours :
Et vu avec quelle tendresse ils font ca, c'est pas forcément l'activité numéro 2 qui est la plus sympa pour la bestiole!
Vous avez remarqué l'oeil vif et épanoui de cet animal??
Une petite vidéo pour vous donner une idée de l'ambiance dans une fiesta del cordero! Appréciez-là car ça fait 10 jours qu'on en ch.... pour mettre cette vidéo!
Le lendemain, il pleut (c'est si fréquent que je me permets de vous le faire remarquer). Du coup, on trouve que c'est le temps parfait pour aller faire une ballade dans le parc national de Chiloe. Est-ce que ça n'a pas l'air parfait, franchement ?
Petit aperçu de la flore locale :
Autant vous dire qu'on est vite partis essayer de trouver un peu de soleil au nord de l'île à Ancud. Et, en effet, on a pas été trop déçus :
Je dirais même que c'était pas mal du tout :
(elle est vite devenue notre meilleure pote!)Et en plus, on a vu des pingouins. Bon, ils sont petits et ils étaient un peu loin, mais c'est quand même des pingouins!
Et l'océan Pacifique, y a pas à dire, ça a la classe :
Et enfin, la femme de l'hospedaje a retrouvé pour nous une relique historique et émouvante : le programme politique de Salvador Allende datant de 1969. On a aussi eu droit à quelques récits de cette période, et des prouesses de Pinochet... Par exemple : sous Pinochet, les opposants étaient tués ou disparaissaient du jour au lendemain, et pour attiser le fanatisme des foules, Pinochet faisait circuler de fausses listes noires sur lesquelles figuraient les noms d'opposants supposés (mais qui le plus souvent ne l'étaient pas). Quand ces listes atterrissaient comme par enchantement dans certains lieux de rencontre (clubs sportifs, bars...), ceux qui apercevaient leur nom prenaient peur et donc, se mettaient à exhiber en public leur enthousiasme (avéré ou non) pour Pinochet. Cette démonstration d'enthousiasme en entraînait d'autres, ce qui donnait une impression générale d'approbation et de foi pour cette dictature. Machiavélique, non?
Sur ce on vous laisse méditer. Au programme dans le prochain article : "la politique dans le Chili d'aujourd'hui"!!!!
